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Cyceron

 

  1. Généralités
    1. CYCERON

Le centre CYCERON est un laboratoire de recherche et d’investigation biomédicales qui met en oeuvre la Tomographie par Emission de Positons TEP. Cette technique permet de localiser en chaque point d’un organe, une substance marquée par un radioélément, administré à un sujet vivant. Elle fournit une image quantitative du fonctionnement de l’organe étudié, en renseignant sur la capacité de cet organe à fixer, assimiler, transformer la substance qui lui a été fournie. La TEP fait donc partie des techniques d’imagerie fonctionnelle et se distingue donc d’autre techniques tomographiques (Scanner X, IRM), qui donnent une description anatomique de l’organe examiné.

Les équipements essentiels du centre CYCERON, nécessaires à la réalisation d’examens TEP, sont :

La TEP requiert un important dispositif informatique pour :

Les examens TEP sont pratiqués avec un objectif de diagnostic pour le malade ou de recherche sur la maladie. Ils sont d’une totale innocuité pour le patient : la quantité de radioéléments servant au marquage de la substance administrée est très faible et, du fait de leur brève durée de vie, ces radioéléments sont éliminés en quelques heures. Les examens effectués au centre CYCERON concernent essentiellement la pathologie cérébrale : accidents vasculaire cérébraux, tumeurs intracraniennes, sénescence cérébrale et maladies dégénératives.

Dans cet ensemble on s’intéresse plus particulièrement à la caméra à positons.

    1. La Caméra de la Tomographie à Emission de Positons
      1. Emission
      2. Le traceur injecté est un émetteur b +. Une fois émis, le positon effectue un petit parcours dans le milieu (2mm au minimum), puis s’annihile avec un électron. Du fait de la conservation de l’énergie et de la quantité de mouvement, cette annihilation s’accompagne de l’émission de deux photons g antiparallèles d’énergie 511 kev.

      3. Détection
      4. Ces rayonnements vont ensuite être détectés au niveau de couronnes de détecteurs. Comment peut-on savoir alors que deux rayons détectés au niveau de la couronne sont issus de la même annihilation? Les g émis lors d’une annihilation atteindront les détecteurs avec une différence de temps très faible. On se fixe alors un seuil temporel. Si le laps de temps séparant l’arrivée des deux photons est en dessous de ce seuil, les photons sont considérés comme détectés simultanément. Cette détection correspond à un événement. Si trop de temps sépare l’arrivée des deux photons, le couple de photons envisagé ne produira aucun événement. Deux photons détectés presque simultanément déterminent une droite de coïncidence, sur laquelle est supposée s’être produite l’annihilation. Au parcours du b près, c’est aussi la ligne où a eu lieu la désintégration du noyau.

      5. Couronne de Capteurs et Zone de Reconstruction
      6. La couronne entourant l’objet est constituée de détecteurs. Chacun d’entre eux est un couple scintillateur-photomultiplicateur. De plus, on définit pour chaque détecteur l’ensemble des autres détecteurs qui peuvent réagir en coïncidence avec lui. Cette ouverture définit une zone de reconstruction à l’intérieur de la couronne.

      7. Géométrie d’acquisition réelle et Géométrie équivalente
      8. Les données brutes sont les résultats de la comptabilisation des événements (2 photons détectés en coïncidence), avec une information supplémentaire de localisation sur la ligne de coïncidence si l’on dispose du temps de vol (temps séparant l’arrivée du premier photon de celle du second). A l’acquisition, on récupère donc soit les projections( pas de temps de vol) soit les histoprojections (avec temps de vol). Toutefois, à l’enregistrement des données, la caméra effectue une transformation en une géométrie équivalent où les coïncidences sont classées selon leur direction dans une barrette de détecteurs fictifs (Ensemble de détecteurs correspondant à une même direction).

        Par la suite, pour le traitement des données on n'utilise que cette géométrie équivalente.

      9. Traitement des données et reconstruction

Pour reconstruire les coupes tomographiques à partir des données, on peut distinguer principalement trois classes de méthodes :