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3.5 Ce qu'il faut retenir.

Nous venons de voir, comment partant d'une géométrie physique d'acquisition, nous pouvions référencer les lignes de coïncidences dans un repère approprié à la reconstruction standard. La LOR correspondant à un couple de détecteurs est référencée de manière unique par un quadruplet $ (r,s,\theta ,\phi ) $.

Nous avons décrit en détail, pour l'imageur ECAT HR+, la solution retenue pour échantillonner cet espace. Le sinogramme est mémorisé sous la forme d'un tableau à 4 dimensions. Afin d'augmenter le pas d'échantillonnage dans les plans transaxiaux, un entrelaçage des vues est effectué. De plus, afin d'augmenter la sensibilité de l'imageur, de multiples lignes de coïncidences sont intégrées au sein d'un même plan de détecteurs (angle d'acceptance). D'autre part, du fait de la géométrie cylindrique d'acquisition, des éléments du tableau font défaut (les vues manquantes).

Nous avons décrit de manière aussi approfondie les artifices utilisés sur l'imageur ECAT HR+ parcequ'ils sont à l'origine de distorsions et d'instationnarités sur le sinogramme. Nous voulions les prendre en compte dans notre modélisation de l'imageur. Quel que soit le mode de calcul utilisé (cf. Ch.5), pour construire un sinogramme, il nous faudra estimer la contribution de l'objet émetteur suivant une ligne de coïncidence (un quadruplet) et l'affecter au bon endroit dans sa version discrete (Michelogramme).


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Lecomte Jean François 2002-09-07