Nous venons de voir comment nous pouvions calculer analytiquement, dans un monde
idéal, un sinogramme non bruité par la projection d'un volume discrétisé
quelconque (De manière plus précise, on cherchera une projection normalisée
). Nous considérons cette projection comme le cas idéal. Elle conduit
au sinogramme optimal en vue de la reconstruction. Lors d'une acquisition réelle,
le sinogramme subit de multiples corrections afin de parvenir à un jeu de données
proche de cet idéal. En effet, la rétroprojection après filtrage est totalement
adaptée à ce type de projection. Or, il existe forcément une différence entre
ce sinogramme calculé et le sinogramme réel
auquel nous avons accès
lors d'une acquisition TEP et après l'ensemble des corrections. En effet,
intègre la nature statistique de l'émission, les multiples approximations liées
au différentes corrections (diffusé,atténuation,...). Nous allons donc définir
un sinogramme de bruit
qui va
traduire la différence entre les projections idéales et les projections vraies.
Ce sinogramme de bruit correspond à la réalisation d'une fonction aléatoire
que nous allons chercher à modéliser. Notre approche est donc la suivante: comment
construire un sinogramme bruité normalisé
, calculé analytiquement,
dont le sinogramme de bruit
présente les mêmes caractéristiques
statistiques que
. Ce sinogramme de bruit
traduit
la différence entre les projections idéales et les projections calculées
d'un volume émetteur bruité et normalisé.