Dans les bases précédentes, les coefficients correspondaient à
des échantillons choisis régulièrement dans l'espace visuel (ou dans l'espace
fréquentiel). Pour réduire le nombre d'échantillons à conserver, il peut s'avérer
intéressant de décrire l'objet par des éléments de volumes qui sont différents
soit par leur taille soit par leur forme.
Dans une décomposition Octree , on découpe le volume en 8 sous
volumes. Chacun de ces sous volumes est lui même divisé en 8. On subdivise ainsi
de manière itérative tant qu'un certain critère (par exemple la variance sur
cette portion de volume) est supérieur à un certain seuil ou tant que le sous
volume est de taille supérieure à un volume limite. Dans cette représentation,
les coefficients sont toujours les valeurs moyennes du volume sur un parallélépipède
mais dont la taille varie. Ce mode de représentation nécessite en outre l'utilisation
d'un arbre pour conserver la façon dont a été subdivisée le volume. Dans cet
arbre, chaque noeud à un niveau contient 8 branches correspondant chacune
à un sous volume du niveau
. Ce mode de représentation permet de réduire
le nombre d'éléments de la base nécessaires pour représenter totalement le volume.
Si on envisage toujours le volume sous la forme de régions homogènes, on peut,
plutôt que de découper l'objet en une série de volumes indépendants de l'image,
essayer de décrire le volume comme une série de formes ou portions de forme
particulières (sphères, éllipsoïdes, cubes, superquadriques). Le volume
devient donc un assemblage de toutes ces formes. On dresse alors une liste des
objets formant le volume ainsi que les paramètres pour les décrire (position,rayon,...).
Les coefficients représentent les intensités à affecter à chacun
de ces objets. Notons que dans cette représentation les objets peuvent se recouvrir.